2012-08-13 12:55:47 GMT
Dakar, 13 août (APS) – Le président de la Ligue sénégalaise de lutte contre le tabac (LISTAB), Dr Abdoul Aziz Kassé, a fait état d’une ‘’volonté politique nouvelle, clairement exprimée’’ par l’actuel régime, pour l’adoption du projet de loi contre le tabac, qui est dans le circuit administratif depuis 2008.
''Le processus d’adoption du projet de loi en matière de lutte contre le tabagisme, engagé depuis par les associations de lutte contre le tabac, regroupées au sein de la Ligue, rencontre aujourd’hui une volonté politique nouvelle de la part du ministère de la Santé et de l’Action sociale'', a dit Dr Kassé, lundi, au siège de l’association Prévenir à Dakar.
La LISTAB a organisé un atelier d’information de deux jours sur le processus d’adoption de la loi à l’intention des parlementaires membres de la Commission santé, population et développement de l’Assemblée Nationale.
''A travers le projet de loi, il s’agit de renforcer celle adoptée en 1981 et ‘’devenue très faible au point d’être assimilée à un renoncement’’, a expliqué le cancérologue.
A l’heure actuelle, dans un contexte marqué par le transfert de l’épidémie tabagique des pays riches vers les pays pauvres, ‘’il urge de doter notre pays d’une législation antitabac forte, en transposant la Convention cadre pour la lutte contre le tabac (CCLAT) de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans notre droit interne’’, a-t-il souligné.
Il s’agit, entre autres, avec cette loi, d’interdire la publicité, la promotion et le parrainage du tabac et de ses produits, d’exiger que le conditionnement et l’étiquetage extérieur des produits du tabac portent des mises en garde sanitaires pertinentes, d’interdire de fumer dans les lieux recevant du public.
C’est dans cette perspective que cette rencontre d’information à l’intention des parlementaires de la Commission santé a été organisée pour ‘’faciliter l’adoption du nouveau projet de loi antitabac par les différentes parties prenantes’’, mais surtout permettre aux participants de prendre connaissance des enjeux liés au tabac.
La LISTAB espère ainsi obtenir des parlementaires un ‘’engagement à accompagner le processus d’adoption de la loi antitabac’’. Objectif qui semble être atteint, puisque le président de la Commission santé de l’Assemblée, Alpha Baldé, a fait part de sa volonté de ‘’prêter une oreille attentive à tout ce qui peut contribuer à améliorer les conditions de vie des populations’’.
‘’Nous sommes là pour le peuple, et nous faisons nôtre le slogan du président de l’Assemblée Nationale : écouter, apprendre et comprendre les populations’’, a-t-il dit.
Il a soutenu que la lutte contre le tabac doit être un engagement pris par tous les parlementaires soucieux de la santé des populations. ‘’Nous ne ménagerons aucun effort pour que cette loi passe à l’Assemblée Nationale, afin que les dispositions émises, par la Convention cadre, soient respectées au niveau national’’, a-t-il affirmé.
‘’C’est possible que cette loi puisse être adoptée avant 2014’’, a répondu M. Baldé, mais en attendant, les parlementaires membres de la Commission santé, vont prendre connaissance du contenu du projet de loi.
Au Sénégal, le projet de loi est toujours au niveau du ministre de la Santé où il a suivi tout le circuit administratif jusqu’à sa validation par les acteurs de la lutte contre le tabac, a précisé Omar Ndao, point focal au ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Aujourd’hui, il s’agit de l’introduire au niveau du Secrétariat général du gouvernement, avant le Conseil des ministres, chargé de l’introduire à l’Assemblée Nationale pour son adoption.
La LISTAB s’est ainsi engagée à ‘’poursuivre les actions de plaidoyer auprès des nouvelles autorités pour accélérer le processus d’adoption du projet de loi plus contraignant que celui de 1981’’.
La LISTAB a organisé un atelier d’information de deux jours sur le processus d’adoption de la loi à l’intention des parlementaires membres de la Commission santé, population et développement de l’Assemblée Nationale.
''A travers le projet de loi, il s’agit de renforcer celle adoptée en 1981 et ‘’devenue très faible au point d’être assimilée à un renoncement’’, a expliqué le cancérologue.
A l’heure actuelle, dans un contexte marqué par le transfert de l’épidémie tabagique des pays riches vers les pays pauvres, ‘’il urge de doter notre pays d’une législation antitabac forte, en transposant la Convention cadre pour la lutte contre le tabac (CCLAT) de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans notre droit interne’’, a-t-il souligné.
Il s’agit, entre autres, avec cette loi, d’interdire la publicité, la promotion et le parrainage du tabac et de ses produits, d’exiger que le conditionnement et l’étiquetage extérieur des produits du tabac portent des mises en garde sanitaires pertinentes, d’interdire de fumer dans les lieux recevant du public.
C’est dans cette perspective que cette rencontre d’information à l’intention des parlementaires de la Commission santé a été organisée pour ‘’faciliter l’adoption du nouveau projet de loi antitabac par les différentes parties prenantes’’, mais surtout permettre aux participants de prendre connaissance des enjeux liés au tabac.
La LISTAB espère ainsi obtenir des parlementaires un ‘’engagement à accompagner le processus d’adoption de la loi antitabac’’. Objectif qui semble être atteint, puisque le président de la Commission santé de l’Assemblée, Alpha Baldé, a fait part de sa volonté de ‘’prêter une oreille attentive à tout ce qui peut contribuer à améliorer les conditions de vie des populations’’.
‘’Nous sommes là pour le peuple, et nous faisons nôtre le slogan du président de l’Assemblée Nationale : écouter, apprendre et comprendre les populations’’, a-t-il dit.
Il a soutenu que la lutte contre le tabac doit être un engagement pris par tous les parlementaires soucieux de la santé des populations. ‘’Nous ne ménagerons aucun effort pour que cette loi passe à l’Assemblée Nationale, afin que les dispositions émises, par la Convention cadre, soient respectées au niveau national’’, a-t-il affirmé.
‘’C’est possible que cette loi puisse être adoptée avant 2014’’, a répondu M. Baldé, mais en attendant, les parlementaires membres de la Commission santé, vont prendre connaissance du contenu du projet de loi.
Au Sénégal, le projet de loi est toujours au niveau du ministre de la Santé où il a suivi tout le circuit administratif jusqu’à sa validation par les acteurs de la lutte contre le tabac, a précisé Omar Ndao, point focal au ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Aujourd’hui, il s’agit de l’introduire au niveau du Secrétariat général du gouvernement, avant le Conseil des ministres, chargé de l’introduire à l’Assemblée Nationale pour son adoption.
La LISTAB s’est ainsi engagée à ‘’poursuivre les actions de plaidoyer auprès des nouvelles autorités pour accélérer le processus d’adoption du projet de loi plus contraignant que celui de 1981’’.
ADL/AD/DND
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