Dakar, 16 avr (APS) - La Ligue sénégalaise de lutte contre le tabac (LISTAB) a entamé lundi à Dakar un atelier de trois jours pour former les acteurs de la lutte contre le tabac par une maîtrise de toutes les informations relatives à la consommation de ce produit afin de faciliter le processus d’adoption de la loi antitabac du Sénégal.
Le Sénégal s’est engagé depuis quelques années dans un processus de renforcement de la lutte contre le tabac, grâce aux actions des acteurs de la société civile et de ses partenaires.
Ce processus a permis d’obtenir un draft d’avant-projet de loi toujours en étude dans le circuit administratif, a expliqué le docteur Abdoul Aziz Kassé, président de la LISTAB, lundi à l’ouverture de la rencontre au siège de l’association ’’Prévenir’’ à Dakar.
C’est en vue de faciliter le processus d’adoption de cette nouvelle législation, que la société civile sénégalaise s’est regroupée autour d’une plateforme dénommée la Ligue Sénégalaise contre le tabac (LISTAB).
Le Sénégal s’est engagé depuis quelques années dans un processus de renforcement de la lutte contre le tabac, grâce aux actions des acteurs de la société civile et de ses partenaires.
Ce processus a permis d’obtenir un draft d’avant-projet de loi toujours en étude dans le circuit administratif, a expliqué le docteur Abdoul Aziz Kassé, président de la LISTAB, lundi à l’ouverture de la rencontre au siège de l’association ’’Prévenir’’ à Dakar.
C’est en vue de faciliter le processus d’adoption de cette nouvelle législation, que la société civile sénégalaise s’est regroupée autour d’une plateforme dénommée la Ligue Sénégalaise contre le tabac (LISTAB).
Un projet vient d’être financé dans ce sens par l’American Cancer Society, à travers l’Alliance africaine pour le contrôle du tabac pour ‘’accélérer la mise en œuvre de la loi’’.
Aujourd’hui, dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet intitulé ‘’mise en œuvre de la convention-cadre de lutte anti-tabac (CCLAT) par l’adoption de la loi antitabac’’, la LISTAB s’est lancée dans un processus de renforcement des capacités des acteurs sur les dispositions de la CCLAT, a expliqué Dr Kassé.
Il s’agit à travers des communications, de renforcer les connaissances des acteurs sur cette convention, de partager avec eux les aspects institutionnels de la lutte anti-tabac, les conséquences sanitaires du tabac, mais aussi les sources de financements dans la lutte anti-tabac.
Point focal de la lutte anti-tabac au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Dr Oumar Ndao a souligné que le tabagisme constitue actuellement un ‘’sérieux défi de santé publique’’.
Dr Ndao est revenu sur les textes réglementaires et législatifs de la lutte contre le tabac ‘’pas assez contraignants’’ au Sénégal. La loi du 9 novembre 1981 interdit la publicité en faveur du tabac et de son utilisation dans certains lieux publics. Des notes de service interdisent également, l’usage
de la cigarette dans l’espace scolaire et les lieux relevant du ministère de la Santé.
Pourtant, le tabac est un ‘’facteur de risque dans la survenue des cancers, dont les plus classiques sont ceux du poumon, du sein et de la vessie.
Il favorise aussi les cancers du larynx, de la bouche, de l’œsophage, de l’estomac, de l’intestin, du pancréas, du rectum, du colon, du foie, du rein et de la prostate’’, selon les termes de référence de la rencontre.
Aujourd’hui, dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet intitulé ‘’mise en œuvre de la convention-cadre de lutte anti-tabac (CCLAT) par l’adoption de la loi antitabac’’, la LISTAB s’est lancée dans un processus de renforcement des capacités des acteurs sur les dispositions de la CCLAT, a expliqué Dr Kassé.
Il s’agit à travers des communications, de renforcer les connaissances des acteurs sur cette convention, de partager avec eux les aspects institutionnels de la lutte anti-tabac, les conséquences sanitaires du tabac, mais aussi les sources de financements dans la lutte anti-tabac.
Point focal de la lutte anti-tabac au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Dr Oumar Ndao a souligné que le tabagisme constitue actuellement un ‘’sérieux défi de santé publique’’.
Dr Ndao est revenu sur les textes réglementaires et législatifs de la lutte contre le tabac ‘’pas assez contraignants’’ au Sénégal. La loi du 9 novembre 1981 interdit la publicité en faveur du tabac et de son utilisation dans certains lieux publics. Des notes de service interdisent également, l’usage
de la cigarette dans l’espace scolaire et les lieux relevant du ministère de la Santé.
Pourtant, le tabac est un ‘’facteur de risque dans la survenue des cancers, dont les plus classiques sont ceux du poumon, du sein et de la vessie.
Il favorise aussi les cancers du larynx, de la bouche, de l’œsophage, de l’estomac, de l’intestin, du pancréas, du rectum, du colon, du foie, du rein et de la prostate’’, selon les termes de référence de la rencontre.
En effet, selon l’OMS, la consommation de tabac est la première cause de décès évitables, avec cinq millions de morts par an. Mêmes les non- fumeurs subissent des dommages parce que victimes du tabagisme passif qui se définit comme ‘’l’inhalation involontaire de la fumée dégagée dans son voisinage par un ou plusieurs fumeurs’’, note le document.
A partir de 2020, si les tendances actuelles restent inchangées, dix millions de personnes mourront annuellement du fait du tabagisme, dont 70% dans les pays en développement.
La rencontre qui prend fin mercredi, permettra d’aborder les aspects économiques, sanitaires et sociaux de la consommation du tabac pour donner ‘’un argumentaire de plaidoyer’’ aux acteurs de la lutte contre le tabac.
ADL/BK
A partir de 2020, si les tendances actuelles restent inchangées, dix millions de personnes mourront annuellement du fait du tabagisme, dont 70% dans les pays en développement.
La rencontre qui prend fin mercredi, permettra d’aborder les aspects économiques, sanitaires et sociaux de la consommation du tabac pour donner ‘’un argumentaire de plaidoyer’’ aux acteurs de la lutte contre le tabac.
ADL/BK
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