L’Organisation des Nations unies (Onu), ainsi que l’Organisation mondiale pour la santé (Oms) et même la communauté scientifique s’accordent sur le fait que le tabac est l’une des principales causes de décès, de maladies ou encore d’appauvrissement dans nos pays.
Raison pour laquelle, les pays en développement surtout, sont invités à aller dans le sens d’une loi, qui peut limiter les marges de manœuvre des compagnies de tabac, à l’image de ce qui se fait en Europe et qui commence à porter ses fruits.
Au Sénégal, malgré les engagements pris par le nouveau régime à propos de cette loi, des actes concrets sont attendus, notamment par la société civile. Regroupées dans la Ligue sénégalaise contre le tabac (Listab), plusieurs associations de lutte contre la promotion du tabagisme rappellent à Macky Sall, ses engagements.
Dans un communiqué parvenu hier à la Rédaction, la Listab rappelle que son objectif principal était «de faire voter la loi d’ici la fin de l’année 2012». Aussi, se rappelle-t-elle des engagements pris par le ministre de la Santé et de l’Action sociale qui, lors de la journée mondiale contre le tabac, célébrée au siège de l’association, «avait clairement indiqué que la loi allait être votée avant la fin 2012». Mieux encore, s’indigne la Listab, le Premier ministre Abdoul Mbaye en réponse à une question de la députée Mbayang Dione, première vice-présidente de la commission Santé, avait assuré que la loi allait être votée, avant fin de décembre 2012.
Les parlementaires ayant déjà fait l’objet de séances de renforcement de capacités sur l’application de la Convention cadre de lutte anti-tabac, afin d’accélérer le processus de vote de la loi, la Listab invite les autorités à lever les derniers blocages.
En effet, il est indiqué dans le document : «Le point focal de la lutte anti-tabac du ministère de la Santé a affirmé que la loi a déjà fait l’objet d’une circulaire et que les différentes administrations consacrées ont apporté leurs observations qui ont été envoyées au ministère de la Santé qui les a étudiées à son tour. Il ne reste que la réunion du Comité technique pour la validation des différentes observations, pour permettre au Premier ministre de déposer le projet au Conseil des ministres qui va l’adopter.»
Tout en gardant «un espoir» au regard des assurances données par les parlementaires de voter cette loi, la Listab invite néanmoins ces derniers à apporter des amendements pertinents et nationalistes, afin de contrecarrer «certains glissements introduits dans les textes et qui vont dans le sens de préserver les intérêts de l’industrie du tabac».
Aussi, la Listab rappelle-t-elle que le Sénégal ne peut en aucune façon, se soustraire de ses engagements, devant la Communauté internationale car depuis 2005, il a signé et ratifié la Convention cadre de l’Oms.
http://www.lequotidien.sn/index.php/societe/item/17256-rappel-vote-de-la-loi-anti-tabac-et-contre-des-dispositions-introduites-dans-le-texte--les-parlementaires-invit%C3%A9s-%C3%A0-la-vigilance
L’Organisation des Nations unies (Onu), ainsi que l’Organisation mondiale pour la santé (Oms) et même la communauté scientifique s’accordent sur le fait que le tabac est l’une des principales causes de décès, de maladies ou encore d’appauvrissement dans nos pays.
Raison pour laquelle, les pays en développement surtout, sont invités à aller dans le sens d’une loi, qui peut limiter les marges de manœuvre des compagnies de tabac, à l’image de ce qui se fait en Europe et qui commence à porter ses fruits.
Au Sénégal, malgré les engagements pris par le nouveau régime à propos de cette loi, des actes concrets sont attendus, notamment par la société civile. Regroupées dans la Ligue sénégalaise contre le tabac (Listab), plusieurs associations de lutte contre la promotion du tabagisme rappellent à Macky Sall, ses engagements.
Dans un communiqué parvenu hier à la Rédaction, la Listab rappelle que son objectif principal était «de faire voter la loi d’ici la fin de l’année 2012». Aussi, se rappelle-t-elle des engagements pris par le ministre de la Santé et de l’Action sociale qui, lors de la journée mondiale contre le tabac, célébrée au siège de l’association, «avait clairement indiqué que la loi allait être votée avant la fin 2012». Mieux encore, s’indigne la Listab, le Premier ministre Abdoul Mbaye en réponse à une question de la députée Mbayang Dione, première vice-présidente de la commission Santé, avait assuré que la loi allait être votée, avant fin de décembre 2012.
Les parlementaires ayant déjà fait l’objet de séances de renforcement de capacités sur l’application de la Convention cadre de lutte anti-tabac, afin d’accélérer le processus de vote de la loi, la Listab invite les autorités à lever les derniers blocages.
En effet, il est indiqué dans le document : «Le point focal de la lutte anti-tabac du ministère de la Santé a affirmé que la loi a déjà fait l’objet d’une circulaire et que les différentes administrations consacrées ont apporté leurs observations qui ont été envoyées au ministère de la Santé qui les a étudiées à son tour. Il ne reste que la réunion du Comité technique pour la validation des différentes observations, pour permettre au Premier ministre de déposer le projet au Conseil des ministres qui va l’adopter.»
Tout en gardant «un espoir» au regard des assurances données par les parlementaires de voter cette loi, la Listab invite néanmoins ces derniers à apporter des amendements pertinents et nationalistes, afin de contrecarrer «certains glissements introduits dans les textes et qui vont dans le sens de préserver les intérêts de l’industrie du tabac».
Aussi, la Listab rappelle-t-elle que le Sénégal ne peut en aucune façon, se soustraire de ses engagements, devant la Communauté internationale car depuis 2005, il a signé et ratifié la Convention cadre de l’Oms.
http://www.lequotidien.sn/index.php/societe/item/17256-rappel-vote-de-la-loi-anti-tabac-et-contre-des-dispositions-introduites-dans-le-texte--les-parlementaires-invit%C3%A9s-%C3%A0-la-vigilance
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