
Dans la même veine, Abdoul Aziz Kassé, président de la Listab, reconnaît qu’il n’a jamais senti une telle grande volonté politique de la part des autorités pour faire aboutir ce projet de loi anti-tabac. « Le ministre de la Santé, dès le 31 mai, a pris l’engagement de porter cette loi à l’Assemblée nationale. Le président de la Commission santé de l’Assemblée nationale et les autres députés présents ont donné leur engagement de s’occuper de ce projet de loi et de le faire aboutir. Donc, honnêtement, je suis confiant », a dit le Pr. Kassé. D’autant plus que, selon lui, toutes les conditions sont réunies. « Il y a une synergie des actions entre les différentes institutions de lutte contre le tabac, une loi, une convention, une volonté politique affirmée. Ce qui reste, c’est d’amener ce projet au secrétariat général du gouvernement et de continuer le processus », a-t-il assuré.
Engagement
Ce vœu du président de Listab a eu un écho favorable, puisque l’honorable député Alpha Baldé, président de la Commission santé de l’Assemblée nationale, a dit sa ferme intention, lui et ses autres collègues députés, de peser de tout leur poids, pour que la loi anti-tabac soit adoptée. « Nous sommes élus par le peuple, nous serons donc là pour le peuple. La lutte contre le tabac est un engagement que tous les parlementaires doivent avoir, notamment les membres de la Commission de santé. Sous ce rapport, nous ne ménagerons aucun effort pour que cette loi passe, afin que les populations cessent de mourir à cause des méfaits du tabac », a-t-il déclaré.
Abdoul Aziz Kassé dit ignorer les raisons du blocage du vote de la loi depuis 4 ans. « Nous avons rédigé, partagé, validé, corrigé ce projet et nous l’avons confié à l’autorité de tutelle, mais nous n’avons jamais vu ce projet de loi sortir du ministère de la Santé pour entrer dans le circuit gouvernemental, qui devait l’acheminer à l’Assemblée nationale », a-t-il regretté. Au cours de cet atelier, le projet African tabacco consortium control (Atcc) a été présenté. Il a été mis en place, il y a 2 ans, par l’ensemble des partenaires et bailleurs de fonds qui financent la lutte anti-tabac. Son objectif, selon Djibril Wélé, secrétaire général de Listab, est « de renforcer le cadre réglementaire et juridique, mais aussi de renforcer les capacités des Ong dans le plaidoyer, la création de ville sainte sans tabac, à l’image de Touba », d’ici à 2014. Selon l’Oms, la consommation de tabac est la première cause de décès évitables, avec 5 millions de morts par an, et que si les tendances actuelles n’infléchissent pas, à partir de 2020, 10 millions de personnes mourront annuellement du tabagisme, dont 70% dans les pays en développement.
Ce vœu du président de Listab a eu un écho favorable, puisque l’honorable député Alpha Baldé, président de la Commission santé de l’Assemblée nationale, a dit sa ferme intention, lui et ses autres collègues députés, de peser de tout leur poids, pour que la loi anti-tabac soit adoptée. « Nous sommes élus par le peuple, nous serons donc là pour le peuple. La lutte contre le tabac est un engagement que tous les parlementaires doivent avoir, notamment les membres de la Commission de santé. Sous ce rapport, nous ne ménagerons aucun effort pour que cette loi passe, afin que les populations cessent de mourir à cause des méfaits du tabac », a-t-il déclaré.
Abdoul Aziz Kassé dit ignorer les raisons du blocage du vote de la loi depuis 4 ans. « Nous avons rédigé, partagé, validé, corrigé ce projet et nous l’avons confié à l’autorité de tutelle, mais nous n’avons jamais vu ce projet de loi sortir du ministère de la Santé pour entrer dans le circuit gouvernemental, qui devait l’acheminer à l’Assemblée nationale », a-t-il regretté. Au cours de cet atelier, le projet African tabacco consortium control (Atcc) a été présenté. Il a été mis en place, il y a 2 ans, par l’ensemble des partenaires et bailleurs de fonds qui financent la lutte anti-tabac. Son objectif, selon Djibril Wélé, secrétaire général de Listab, est « de renforcer le cadre réglementaire et juridique, mais aussi de renforcer les capacités des Ong dans le plaidoyer, la création de ville sainte sans tabac, à l’image de Touba », d’ici à 2014. Selon l’Oms, la consommation de tabac est la première cause de décès évitables, avec 5 millions de morts par an, et que si les tendances actuelles n’infléchissent pas, à partir de 2020, 10 millions de personnes mourront annuellement du tabagisme, dont 70% dans les pays en développement.
Elh. Ibrahima THIAM
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